Sous la pression de la rue, Dominique de Villepin fait marche arrière sur le CPE
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
La rue aura finalement eu raison du contrat première embauche (CPE), dont les opposants avaient laissé au gouvernement jusqu'au 17 avril pour le retirer (1). Devançant d'une semaine le terme de cet ultimatum, Dominique de Villepin a annoncé le 10 avril « le remplacement de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances [qui l'institue] par des mesures en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté ». L'annonce du Premier ministre intervient après trois jours d'âpres discussions conduites par les présidents des groupes UMP à l'Assemblée nationale et au Sénat, Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, avec les organisations syndicales, étudiantes et lycéennes. Il s'agissait, à l'origine, de négocier les termes d'une proposition de loi venant amender le CPE sur les points les plus controversés du dispositif (période d'essai de deux ans et motivation de la rupture du contrat). Mais, en lieu et place d'aménagements du CPE, le texte élaboré s'emploie simplement à renforcer et à agrémenter de subventions de l'Etat des dispositifs déjà existants destinés aux jeunes les plus en difficulté.La première mesure de cette proposition de loi « sur l'accès des jeunes à…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques