Les Roms maintenus en bidonvilles et harcelés, dénonce le collectif Romeurope
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Ils sont quelques milliers tout au plus et leur nombre semble à peu près stable, les nouveaux arrivants remplaçant les partants, estime le collectif Romeurope (1) dans son Rapport 2005 sur la situation des Rroms migrants en France (2). En tout cas, aucune arrivée significative n'a été constatée en provenance des nouveaux adhérents d'Europe de l'Est à l'Union. Mais le « bilan est sévère ». La majorité des Roms continue de vivre dans des bidonvilles et leur précarité s'aggrave, du fait d'un « véritable harcèlement policier » dans un « contexte général de durcissement de la position de l'Etat à l'égard des étrangers ».Les possibilités d'entrée et de séjour des Roms se sont encore restreintes en 2005, estime le collectif (3). Le statut de demandeur d'asile leur est désormais fermé, car ils sont majoritairement issus de Roumanie et, dans une moindre mesure, de Bulgarie ou des pays de l'ex-Yougoslavie, désormais considérés comme « sûrs ». La plupart font donc le choix d'allers et retours fréquents de moins de trois mois, comme « touristes ». Même s'ils sont alors « en règle », ces migrants sont parfois malmenés au prétexte de « l'insuffisance de ressources ». Les autres, qui restent souvent…
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