Le CISS tire le bilan des débuts hésitants de la « démocratie sanitaire »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 4 min.
« Les mécanismes de représentation des usagers prévus par la loi du 4 mars 2002 commencent à se mettre en place, mais lentement et avec difficulté. » Quatre ans après la publication de la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) (1) en tire un bilan plutôt critique.Parmi les bonnes nouvelles récentes, la mise en place de la commission nationale qui va - enfin - pouvoir agréer les associations appelées à représenter les usagers dans les instances hospitalières et de santé publique (2). Il leur faudra désigner quelque 10 000 volontaires... S'y ajoute l'arrivée d'une subvention au CISS, qui va lui permettre de s'organiser, aux plans national et régional (3), d'admettre les nouveaux membres qui attendent à la porte et de s'attaquer au « travail colossal » de formation des bénévoles qui se réclameront de son label. « La reconnaissance postule la responsabilité », explique son président Jean-Luc Bernard, président du Lien, qui veut notamment développer une approche transversale permettant aux personnes issues de telle ou telle association spécialisée de défendre l'ensemble des usagers. Autre objectif : « faire…
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