Divergences d'interprétation sur les contours de la décentralisation
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 5 min.
Il a suffi d'une simple lettre émanant de l'Education nationale pour mettre au jour toutes les incertitudes entraînées par une décentralisation des formations sociales mal maîtrisée et dont personne n'a sans doute encore mesuré toutes les conséquences. Une simple lettre pour révéler les divergences d'interprétation entre l'Etat et les régions sur les contours exacts des compétences transférées et alimenter toutes les peurs, réelles ou fantasmées, de voir le secteur livré à une véritable dérégulation.C'est le 16 janvier que la direction de l'enseignement scolaire du ministère de l'Education nationale a adressé un courrier aux recteurs d'académie. Elle les invite à examiner les possibilités pour les lycées professionnels de mettre en place des formations sociales de niveau IV et V. Plus spécifiquement visés : les diplômes d'aide médico-psychologique, d'auxiliaire de vie sociale, de technicien de l'intervention sociale et familiale et de moniteur-éducateur. Raisons invoquées par la direction de l'enseignement scolaire : des procédures simplifiées puisque l'ouverture des formations sociales n'est plus soumise à l'agrément des directions régionales des affaires sanitaires et sociales et…
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