Eviter que l'amiante ne fasse d'autres victimes » et « en tirer les leçons, principalement dans le domaine de la santé au travail », tels ont été les fils conducteurs du rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur « les risques et les conséquences de l'exposition à l'amiante » rendu public le 22 février (1). Un travail salué par les ministères chargés de l'emploi et de la santé. Dans ce volumineux document de près de 600 pages, la mission a notamment évalué les dispositifs de prise en charge des victimes de l'amiante - notamment le Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (FCAATA) et le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA) -, qui, selon elle, ont montré leurs « insuffisances ». Le dossier de l'amiante a en outre révélé que le système de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles est maintenant « inadapté car injuste et qu'il doit évoluer vers une meilleure indemnisation ». La mission formule en conséquence 51 propositions, dont la plupart visent à améliorer et à simplifier l'indemnisation de ces victimes. Les « insuffisances » du FCAATALa mission rapporte tout d'abord les insuffisances…
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