Reconnaître l'existence des discriminations pour mieux les combattre
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Il est urgent de prendre la mesure du phénomène et de trouver des solutions pour briser la véritable « omerta institutionnelle » face aux mécanismes d'exclusion des jeunes issus de l'immigration. Telle est la conclusion d'une intéressante étude qualitative sur l'insertion professionnelle des apprentis français issus de l'immigration maghré-bine, africaine ou « domienne », lancée, à la demande de l'Assemblée des chambres françaises du commerce et de l'industrie, de la direction de la population et des migrations et du Fasild, sous la direction de la consultante Nora Barsali (1). 70 entretiens approfondis ont été menés dans cinq centres de formation d'apprentis (CFA) de tous métiers et de tous niveaux (du CAP à bac + 5).Aucun doute pour les jeunes interviewés : les discriminations raciales à l'embauche existent, ils les vivent, et souvent plus durement que ce qu'ils avaient imaginé.Du côté des responsables des CFA, le premier réflexe est le déni, en tout cas la minimisation et parfois la surprise quant à l'intérêt porté à un phénomène « qui fait partie du paysage ». Une partie des référents disculpe les entreprises, voire adhère à leur discours, au nom d'expériences antérieures malheureuses…
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