Epidémie à La Réunion : les populations précaires attendent l'aide de l'Etat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
« Pour protéger les personnes les plus vulnérables et les plus exposées, dès aujourd'hui et jusqu'au 5 mars, un nouveau lot de 300 000 doses de produit répulsif ou de protections contre les moustiques arrivera à La Réunion. » C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre le 26 février, en indiquant qu'une aide nouvelle de 7 millions d'euros (s'ajoutant aux 15 millions déjà débloqués) serait consacrée à l'aide sanitaire pour lutter contre l'épidémie de chikungunya, qui a déjà frappé 157 000 personnes sur l'île. Un engagement que les acteurs œuvrant auprès des plus démunis entendent bien voir se concrétiser, mais qu'ils jugent d'ores et déjà insuffisant. « Lorsque l'on sait que 40 % de la population réunionnaise est concernée par les minima sociaux, les promesses restent en deçà des besoins », estime Laurent Thebeault, responsable de la boutique de solidarité à Saint-Denis de La Réunion, qui accueille environ 18 000 personnes par an. Selon lui, la prévention auprès des publics défavorisés se pose moins en termes d'exposition au risque que d'accès aux produits, pour l'heure disparus du marché et, quoiqu'il en soit, trop onéreux pour les bas revenus. « Nous étions très inquiets pour les…
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