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L'approche exclusivement monétaire de la pauvreté n'est pas suffisante, selon une étude Eurostat sur la privation matérielle

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L'Office européen des statistiques (Eurostat) vient de publier une étude sur la « privation matérielle dans l'Union européenne » en utilisant les indicateurs de pauvreté et d'exclusion sociale. Son auteur, Anne-Catherine Guio, de l'Institut wallon de la prospective et de la statistique (Belgique), considère en effet que l'approche monétaire de la pauvreté, définie par rapport à un seuil fixé en fonction de la répartition des revenus dans chaque pays, ne suffit pas. Pour bien saisir les phénomènes d'exclusion sociale, cette approche doit être complétée avec des instruments de mesure de la privation matérielle, définie « comme l'absence non souhaitée d'un ensemble d'items représentatifs des conditions de vie matérielles, telles que les conditions de logement, la possession de biens de consommation durables et la capacité à satisfaire les besoins fondamentaux ».Les chiffres font apparaître de fortes variations selon les pays. Si aux Pays-Bas et au Luxembourg, près de 15 %de la population souffre ainsi, sur un aspect au moins, de difficultés économiques, la proportion est largement plus élevée - supérieure à 60 % - au Portugal et en Grèce. La France, quant à elle, occupe une position…
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