Réduction des risques : l'ANIT dénonce les confusions de certains députés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 09.09.2017Lecture : 2 min.
78 députés de droite (1) ont demandé, dans une lettre adressée au Premier ministre et rendue publique le 27 janvier, la création d'une enquête parlementaire sur la mission interministérielle de lutte contre la drogue et les toxicomanies (MILDT) et sur certaines associations de lutte contre la drogue. Une requête à laquelle réagit vigoureusement l'Association nationale des intervenants en toxicomanie (ANIT) (2), non pas pour contester le rôle des parlementaires dans le contrôle de l'utilisation des fonds publics, mais pour dénoncer les amalgames à la base de leur démarche. En effet, dans leur lettre, les députés estiment que la MILDT mène « une politique de gestion de la toxicomanie au prétexte de la réduction du risque » et met en œuvre « des stratégies de banalisation des drogues ». « Réduire les risques n'est pas augmenter l'usage des drogues », rétorque l'ANIT. Elle souligne au contraire les acquis de la réduction des risques, qui a permis de diminuer les overdoses, de mieux adapter la réponse à l'épidémie du sida et de l'hépatite C, et de se rapprocher des plus exclus des usagers. « Cette politique ne saurait donc raisonnablement être remise en cause, notamment en menaçant des…
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