Réactions divergentes à l'augmentation de la compensation du RMI
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Faudra-t-il décidément s'habituer à ce que les départements ne parlent plus d'une voix unique, même quand leurs intérêts majeurs sont en jeu ? Les réactions ont été une fois de plus divergentes, le 9 février, à la sortie de Matignon (1). Une « délégation pluraliste » de l'Assemblée des départements de France (ADF) (2), conduite par son président (PS), Claudy Lebreton, venait de rencontrer le Premier ministre, entouré de six ministres, dont Jean-Louis Borloo, Catherine Vautrin et Philippe Bas. A noter que Dominique de Villepin avait reçu la veille une délégation du seul « groupe de la droite, du centre et des indépendants », emmenée par son président (UMP) Henri de Raincourt, par ailleurs vice-président de l'ADF.A l'ordre du jour : les retombées financières de la décentralisation pour les départements, notamment dans le domaine social et tout particulièrement après le transfert en 2004 de l'allocation du revenu minimum d'insertion (RMI). Le Premier ministre a annoncé que le Fonds de mobilisation pour l'insertion sociale et professionnelle, créé par la loi de finances 2006, serait doté de 500 millions d'euros au lieu des 100 millions prévus et que la mesure serait reconduite en 2007…
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