« L'affirmation d'une rationalisation des pratiques sonne comme un recadrage des travailleurs sociaux pour permettre l'intégration d'une politique pénale plus répressives. » L'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP) -CGT (1) diffuse, dans sa lettre d'informations de janvier, un véritable plaidoyer pour le « respect de l'identité professionnelle » des travailleurs sociaux en milieux ouvert et fermé. Face à la logique de « gestion des flux », de « production » des aménagements de peine dans le cadre de la loi Perben II - alors que les dispositifs d'insertion manquent - et aux « réponses standardisées », le syndicat propose de redonner du sens aux missions en restaurant un accompagnement fondé sur la relation et la durée, « en partant de la réalité subjective du justiciable ». Au-delà, il souhaite que les capacités de proposition et d'analyse des travailleurs sociaux de l'administration pénitentiaire, « potentiel humain d'observateurs de la délinquance », soient reconnues.
Le syndicat qui, depuis un an, fait front commun avec le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU e
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