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Assistants familiaux : une reconnaissance légale, mais qui reste à conquérir

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Parce que « ça ne va pas tout seul » d'accueillir un enfant en grande difficulté, la loi du 27 juin 2005 a cherché à améliorer la qualification des assistants familiaux et à mieux les intégrer au projet institutionnel. Une inscription que certains conseils généraux tentent de promouvoir par diverses formules, mais qui ne va pas de soi.
Représentant le principal mode d'accueil des enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE), les assistants familiaux reçoivent dans leurs foyers quelque 63 000 enfants (1). L'âge moyen de la population prise en charge est assez élevé :11,5 ans, et seuls 15 % des enfants ont moins de 6 ans (2). Ces placements relativement tardifs sont aujourd'hui très controversés. « Au nom d'une idéologie du lien qui empêche de recourir précocement à la suppléance parentale, la séparation des enfants et de leurs parents est différée », regrette Jean-Claude Cébula, directeur de l'Institut de formation, de recherche et d'évaluation des pratiques médico-sociales (IFREP) (3). Aussi, lorsqu'ils arrivent à l'ASE, les enfants sont-ils souvent très « abîmés », fait-il observer. « En France, nous sommes le pays de la "mater…
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