Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
L'appel lancé par dix détenus condamnés à perpétuité depuis la maison centrale de Clairvaux (Aube), qui ont déclaré préférer la peine de mort à leur situation, a relancé la polémique entre le garde des Sceaux et les syndicats et associations sur les longues peines et les conditions d'incarcération en France. L'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP) -CGT a ainsi jugé « déplacée » la réaction du ministre, qui s'était cyniquement interrogé : « Si on les prenait au mot, combien se présenteraient ? » Quant à l'Observatoire international des prisons (OIP), il a très mal accueilli le fait que Pascal Clément vienne affirmer le 31 janvier à Clairvaux que le gouvernement mène « une politique équilibrée, conjuguant sécurité et réinsertion » et que les conditions de détention en maison centrale sont « décentes ». Selon l'OIP, c'est une façon de nier les constats accablants des nombreux rapports sur les prisons, dont dernièrement celui de la Cour des comptes (voir ASH n° 2440 du 27-01-06), et de tenter « d'éteindre le débat pourtant légitime » suscité par l'appel des dix condamnés. La réinsertion des détenus fait l'objet d'une bourse Philippe Zoummeroff (du nom de son créateur) d'un…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques