Trois syndicats de l'INSEE dénoncent les conditions du recensement des résidents en habitat mobile
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Toutes les personnes sans abri ou vivant en habitat mobile (caravanes, péniches...) devaient être recensées les 19 et 20 janvier 2006. Trois syndicats de l'INSEE - CGT, CFDT et SUD, qui représentent les deux tiers des salariés (1) - s'inquiètent des conditions dans lesquelles cette opération, renouvelée tous les cinq ans, a eu lieu, notamment pour les Roms et les gens du voyage.En 1999, l'INSEE avait envoyé sur le terrain soit ses propres agents, soit des personnes embauchées spécifiquement pour la circonstance, avec un seul objectif : « la collecte loyale du recensement ». Cette fois, les agents recenseurs étaient des personnels communaux ou habilités par les communes. Sachant les fortes tensions qui existent entre de nombreux maires et les personnes en caravanes, les syndicats avaient, dès la préparation de l'enquête en 2002, préconisé l'emploi de personnels de l'institut. Sans succès, les raisons financières ayant prévalu, déplorent-ils.Le contexte particulier du recensement de ce début d'année, après la décision du Parlement de créer une forme spécifique de taxe d'habitation sur les caravanes (2), ne pouvait qu'aviver leurs craintes. Il faut des « conditions de confiance » pour…
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