Les compétences de l'ONIAM sont notamment élargies à l'indemnisation des contaminations par le VIH
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2017Lecture : 1 min.
En vue de tirer les leçons de la canicule de l'été 2003 mais aussi pour faire face aux menaces de bioterrorisme par exemple, la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique a mis en place un nouveau dispositif de veille, d'alerte et de gestion des situations d'urgence sanitaire (1). Dans ce cadre, les compétences de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM), créé par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé (2), ont été étendues. Un décret précise la procédure applicable depuis le 1er janvier 2006 dans cette hypothèse.Par ailleurs, cette même loi a élargi les attributions de cet office à la réparation des dommages directement imputables à une vaccination obligatoire ou à une contamination par le virus d'immunodéficience humaine (VIH). Cette dernière tâche était confiée jusque-là au fonds d'indemnisation des victimes contaminées, qui disparaît en conséquence. Pour ces deux cas, la procédure en vigueur depuis le 1er janvier 2006 devant l'office est précisée.Des dispositions transitoires sont également prévues notamment pour favoriser le passage…
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