Le projet de loi pour l'égalité des chances suscite de nombreuses craintes
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 4 min.
Absence de concertation dans l'élaboration du texte, amalgame entre pauvreté, population en difficulté, quartiers sensibles et immigration, risque de dilution et de démantèlement des missions... Nombreuses sont les craintes que le projet de loi pour l'égalité des chances, présenté le 11 janvier en conseil des ministres (voir ce numéro), suscite chez le personnel du Fonds d'action et de soutien à l'intégration et à la lutte contre les discriminations (Fasild) et de la délégation interministérielle à la ville (DIV). L'intersyndicale (CGT et CFDT) des deux institutions qui devraient être intégrées au sein de la future Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (1), appelait à une mobilisation le 11 janvier pour demander « l'ouverture immédiate de négociations au niveau ministériel sur le devenir de leurs missions » et l'avenir de leurs agents. L'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, qui devait être également absorbée par la nouvelle structure, ne devrait finalement pas y figurer.Selon le projet de loi, l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances devra mettre en place des actions en direction des habitants résidant dans les territoires…
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