Un rapport pointe les failles des centres de placement immédiat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 4 min.
Un rapport d'évaluation des centres de placement immédiat (CPI) réalisé par l'inspection des services de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à la demande, en mars 2005, du directeur de la PJJ, souligne plusieurs faiblesses du dispositif, rejoignant sur ce point les positions des syndicats (voir ce numéro). Les CPI, rappellent les rapporteurs, sont nés en 1999 d'une décision du conseil de sécurité intérieure, répondant au triple souci de pouvoir disposer de places d'hébergement immédiat, de rassurer l'opinion en matière d'ordre public et de la volonté du ministère de la Justice de maintenir le caractère éducatif des placements. Pour autant, la direction de la PJJ ne s'est dotée « d'aucune structure-projet en mesure de porter politiquement ses objectifs », constatent-ils, ce qui a abouti à un manque de pilotage du dispositif et a renforcé la réticence d'une bonne partie des professionnels.Autre critique : comme pour les centres éducatifs fermés, « la réponse à la commande politique (urgence, nombre de CPI, couverture du territoire national...) a été privilégiée par rapport à l'analyse des besoins des juridictions comme des départements ». Les inspecteurs émettent l'hypothèse…
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