Le désengagement des CAF explique-t-il la baisse de fréquentation des « colos » ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
De moins en moins d'enfants et de jeunes partent en centre de vacances, alors que, si l'on en croit les enquêtes, la demande des familles pour les « colos » demeure. Un paradoxe que l'Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes (OVLEJ) a voulu comprendre (1).D'après les archives du ministère de la Jeunesse et des Sports, qui remontent à 1954, le nombre de séjours d'été commence à diminuer dès 1964. Mais il est compensé par une augmentation des jeunes accueillis pendant les « petites vacances », en France ou à l'étranger. Si bien que la fréquentation d'ensemble croît jusqu'en 1983-1984. Rapportée à l'effectif des 5-19 ans, l'apogée des « colos » apparaît même plus tardive puisqu'elle se situe en 1994, avec un taux de 14 % d'enfants et d'adolescents concernés. Cette proportion diminue ensuite jusqu'en 2000 et se stabilise depuis aux environs de 10 %. Un changement « trop brutal » pour relever uniquement « d'une transformation des demandes et des besoins des familles », estime l'observatoire.Sachant l'importance des facteurs économiques dans la fréquentation des centres de vacances, il s'est intéressé aux politiques d'aide successivement développées par les caisses…
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