Les projets gouvernementaux pour l'éducation critiqués
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Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017Lecture : 2 min.
Le volet « éducation » du projet de loi pour l'égalité des chances, annoncé par Dominique de Villepin le 1er décembre (1) et qui devrait être présenté officiellement en janvier, suscite « l'indignation » du Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUAS-FP) -FSU (2). Au cœur de ses critiques : la logique de responsabilisation et de pénalisation des familles.Il souligne que, selon les termes du Premier ministre, les enfants en difficulté, et non pas seulement les absentéistes, sont visés par le contrat de responsabilité parentale auquel les parents devraient adhérer sous peine de sanctions financières. Cet amalgame, qui encourage la stigmatisation, « renforce une conception très sécuritaire de l'éducation et marque un renoncement à toute politique ambitieuse pour répondre aux difficultés des élèves », estime le syndicat.Le caractère coercitif du contrat, contraire au principe de l'adhésion des familles, compromet ses chances de réussites, ajoute-t-il. Le Carrefour d'échange technique de la tutelle aux prestations sociales enfants (CETT) (3) s'oppose d'ailleurs à la suppression des allocations familiales et à leur mise sous tutelle pour sanctionner…
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