Le logement des malades psychiques et la construction du droit au logement opposable au menu du rapport du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 4 min.
Les problèmes de santé mentale, qui entretiennent « une relation étroite avec la grande exclusion », exposent « à un risque accru de mal-logement ». Dans son XIe rapport annuel, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (1) se penche tout particulièrement sur le logement des personnes atteintes de troubles psychiques, non sans mettre en doute l'efficacité des politiques en cours, qui pâtissent, selon lui, du manque de coordination des acteurs et des institutions.Les outils articulant interventions sociales, médicales et solutions de logement restent en la matière très insuffisants « et leur développement, qui est prévu par l e plan "psychiatrie et santé mentale 2005-2008" se heurte à des limites et rencontre un certain nombre de difficultés ». Les dispositifs existants, explique le Haut Comité, ne prévoient rien pour les situations qui n'entrent pas dans les critères définis. La possibilité d'être accueilli individuellement en pension de famille, par exemple, n'est pas adaptée à tous les malades et l'Etat interdit, prétextant l'exigence de mixité sociale, la réalisation de maisons-relais qui leur soient entièrement dédiées. En réponse aux besoins, le plan de santé…
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