La chancellerie veut préparer la sortie de prison des détenus condamnés pour des violences urbaines
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Le garde des Sceaux, Pascal Clément, a adressé la semaine dernière une circulaire aux procureurs généraux dans laquelle il attire leur attention sur la « nécessité d'assurer un suivi efficace des différentes peines prononcées à l'encontre des personnes condamnées à la suite des violences urbaines ». L'idée étant « de prévenir la récidive et de favoriser la réinsertion des condamnés ».Il leur demande tout d'abord de se rapprocher des chefs d'établissements pénitentiaires afin de connaître les dates de remise en liberté des condamnés. « Lorsque ces remises en liberté s'inscrivent dans le cadre d'une peine d'emprisonnement ferme assortie d'un sursis avec mise à l'épreuve, les parquets doivent mettre en œuvre des mesures permettant une prise en charge rapide des probationnaires . » Ces mêmes objectifs doivent être tout particulièrement poursuivis pour les mineurs, souligne Pascal Clément. Signalons à cet égard que, selon l'administration pénitentiaire, le nombre de mineurs incarcérés a augmenté de plus de 25 % en novembre à la suite des émeutes qui ont secoué les banlieues, pour passer de 637 à 808 au 1er décembre. Un chiffre qui est le plus élevé depuis juillet 2003, date à laquelle…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques