Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Huit grandes organisations (1) devaient présenter le 15 décembre un manifeste intitulé « Habitat, précarité sociale et énergie », véritable plaidoyer pour la mise en place d'un plan d'action global pour prévenir et traiter les situations de mal-logement liées à l'énergie. « On estime à 300 000, au moins, le nombre de ménages sollicitant chaque année une aide sociale pour le règlement de factures d'énergie impayées, essentiellement d'électricité », argumentent les signataires. Ce qui revient, en tenant compte de la seule mobilisation du fonds de solidarité pour le logement (FSL), à un coût d'environ 46 millions d'euros, et à un total d'environ 100 millions d'euros si l'on y ajoute tous les dispositifs d'aide.Quoi qu'il en soit, « un constat clair est difficile à établir », expliquent-ils. « Les sources d'information sont peu aisées à mobiliser, car dispersées et peu homogènes. » Si les mesures en faveur de la reconnaissance du droit à l'énergie se multiplient -dont la mise en place du « tarif social d'électricité » entré en vigueur au 1er janvier 2005 et l'unification du FSL -, l'objectif de prévention et de « traitement durable » de ces situations est quasiment absent des textes…
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