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Urgence sociale et SDF : de l'assistance à la punition sociale

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Dominique de Villepin a souhaité, le 27 novembre dernier, que les personnes sans domicile fixe salariées puissent être accueillies jusqu'à un mois dans les centres d'hébergement d'urgence (1). Pour Stéphane Rullac, éducateur spécialisé, ethnologue et responsable de projet à Buc Ressources (2), ces propos viennent une nouvelle fois illustrer l'approche idéologique qui prédomine en France en matière d'urgence sociale, approche sous-tendue par un objectif de régulation sociale.
« En s'installant brutalement dans nos rues, le froid a de nouveau tué plusieurs sans-abri. En visite dans un centre d'hébergement d'urgence parisien, le 27 novembre, le Premier ministre a traduit l'indignation nationale que ces drames déclenchent chaque année à la même époque et indiqué sa volonté d'améliorer un dispositif qui ne remplit que partiellement ses objectifs en proposant de porter la durée d'hébergement des sans-domicile fixe (SDF) salariés de quelques jours à un mois. Il s'agit en substance d'instaurer des publics prioritaires parmi les nombreux usagers du 115 et des centres…
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