... le Conseil national du sida fustige la politique de prévention du gouvernement
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
« L'engagement de l'Etat est aujourd'hui insuffisant, qu'il s'agisse de la place accordée à la lutte contre le VIH dans la politique de santé ou de la cohérence de l'action gouvernementale en la matière », déplore pour sa part le Conseil national du sida (CNS) dans un rapport rendu public le 22 novembre (1). Un avis d'ailleurs partagé par de nombreuses associations (voir ce numéro).Aussi l'instance invite-t-elle d'abord l'Etat à faire de la réduction de la transmission du VIH un objectif de santé publique en assurant une cohérence des actions au niveau local, une mobilisation accrue en faveur des certaines catégories d'étrangers originaires notamment d'Afrique subsaharienne, en imposant aux établissements commerciaux de sexe la mise à disposition gratuite du matériel de prévention et en garantissant partout l'accès aux traitements post-exposition.Pour le CNS, il importe également que l'Etat, qui délègue des actions de prévention de terrain aux associations, se charge de vérifier la pertinence et l'efficacité des soins, soutienne la diversité du champ associatif et accorde en particulier un appui technique aux petites associations. Il lui incombe aussi de faire face, ici ou là, à l'absence…
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