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Le dispositif d'urgence toujours insuffisant et de plus en plus sollicité

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« Je demande immédiatement au 115 de proposer un hébergement stable et une durée minimale d'un mois pour les personnes qui sont sans toit et qui ont un contrat de travail et sont confrontées à une difficulté spécifique pour se rendre à leur travail. » Le 27 novembre, le Premier ministre annonçait cette mesure plutôt inattendue et précisait avoir demandé au président du Samu social, Xavier Emmanuelli, ainsi qu'au préfet d'Ile-de-France, de lui présenter, à partir d'une évaluation de la situation, un plan d'actions dans les prochaines semaines (1).Selon une étude de l'INSEE parue en octobre 2003 (2), près d'un tiers des sans-domicile occupaient un emploi en janvier 2001. Les associations humanitaires s'accordent de leur côté à estimer que parmi les 100 000 à 150 000 personnes à la rue en France, entre 33 000 et 50 000 ont un emploi. La solution du Premier ministre est-elle adaptée à la réalité ? Rien d'évident, jugent les organisations qui connaissent de longue date la situation des travailleurs pauvres. Pour eux, le problème n'est pas « d'avoir un hébergement d'urgence, mais un hébergement durable », souligne Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. Cette mesure…
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