Comment soustraire le logement à la loi du marché ? Mutualiser les risques et les sécurités sur le marché du travail ?Assurer le « droit de cité » des plus pauvres ? Telles sont les trois questions que la Mission d'information Rhône-Alpes sur l'exclusion (MRIE) soumet au débat public dans son rapport annuel diffusé le 22 novembre (1). S'appuyant sur les réalités observées lors de son enquête, elle souhaite ainsi contribuer aux réflexions qui pourraient débloquer les politiques publiques de lutte contre l'exclusion.
Les dysfonctionnements dans l'accès au logement -ségrégation des publics et des espaces, impuissance des aides personnelles, quand elles ne contribuent pas elles-mêmes à la spirale inflationniste... -, doivent, selon la MRIE, conduire à se demander si l'espace foncier, intrinsèquement lié à l'accès à un droit fondamental, doit continuer à être considéré comme une marchandise soumise à la spéculation.
Côté emploi, l'organisation distingue d'une part l'emploi protégé et à durée indéterminée, objet de peu d'analyse, et « l'emploi précaire et exposé », en pleine expansion. Pour rétablir l'équilibre, la MRIE s'appuie volon
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