Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
Les difficultés de mise en oeuvre des contrats aidés créés par le plan de cohésion sociale menacent l'équilibre des ateliers et chantiers d'insertion, explique Philippe Louveau, délégué national de Chantier école (1). Le réseau établira son bilan le 28 novembre, lors de son 10e anniversaire.
Les réseaux de l'insertion par l'activité économique ont été reçus par Catherine Vautrin, le 17 novembre. Quelle situation lui avez-vous présentée ?Nous lui avons exposé deux difficultés. La première, financière, tient au différentiel de coût des nouveaux contrats aidés par rapport aux anciens contrats emploi-solidarité (CES). L'Etat a fait preuve d'une véritable volonté de faire fonctionner les dispositifs, mais n'a pas vraiment pris la mesure de tous les enjeux. L'amélioration des droits des bénéficiaires - dont l'application des conventions collectives -, sont des avancées, mais elles n'ont pas été accompagnées de moyens pour les structures. La deuxième difficulté est liée à la mise en oeuvre du plan de cohésion sociale dans le cadre de la décentralisation. Les départements sont confrontés à une…
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