Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
Censées répondre à un besoin conjoncturel, elles n'avaient pas vocation à se pérenniser. Vingt-trois ans après la création des premières d'entre elles, 400 missions locales - et une centaine de permanences d'accueil, d'information et d'orientation appelées à s'intégrer à leur réseau - maillent le territoire, aussi durablement inscrites dans le paysage que les difficultés d'insertion sociale et professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans qu'elles sont chargées d'accompagner. De fait, entre le système de formation initiale et l'emploi, « l'insertion s'est insérée » comme un fait permanent pour une fraction importante de la jeunesse, soulignent Michel Abhervé, vice-président de l'Union nationale des missions locales et Philippe Labbé, sociologue, consultant et fin connaisseur du secteur ( auquel il a déjà consacré deux ouvrages, voir ASH n° 2322 du 29-08-03 et 2365 du 25-06-04). Au fil du temps, les missions locales se sont professionnalisées, et leurs praticiens ont construit, dans l'action, des expertises et des savoir-faire originaux. Combinant « l'intuition, la ruse, le bricolage, le flair » et des connaissances plus académiques, une « intelligence pratique » a ainsi été développée.Traçant…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques