Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Du fait de la suppression du service national, l'armée allait manquer de bras. Pour en trouver, la marine a monté, en 1996, un dispositif spécifique permettant à la fois de répondre à ses besoins de main-d'œuvre et aux besoins d'insertion de jeunes en difficulté. Un engagement de courte durée - aujourd'hui de trois ans, éventuellement renouvelables deux fois -, est ainsi proposé à des jeunes gens (et des jeunes filles depuis 1999) de 18 à 22 ans sans qualification. Recrutés en lien avec les missions locales, chargées de constituer les dossiers de candidature puis de reprendre le suivi des jeunes à la fin de leur contrat, ces « engagés initiaux de courte durée » (EICD) bénéficient de conditions d'accueil dérogatoires par rapport à celles des autres recrues - ce qui ne contribue d'ailleurs pas à faciliter leur intégration : acceptés sans diplôme, ils perçoivent, quasiment le même salaire (environ 1 360 €) que les engagés « classiques » titulaires d'un diplôme technique, dont certains sont chargés de les encadrer. Leur accompagnement individualisé vers l'emploi, assorti de conventions passées par la marine avec des entreprises et des administrations, ne va pas, non plus, sans susciter…
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