Psychiatrie : « On a oublié qu'il y avait un patient à écouter »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Les impératifs de rentabilité et la pression sécuritaire bousculent le sens de l'intervention en psychiatrie, s'alarme Christian Vasseur, président de l'Association française de psychiatrie, laquelle organisait le 18 novembre un colloque sur « L'inquiétude de la société face aux malades mentaux "difficiles " » (1).
La société a toujours eu peur des malades mentaux. Qu'est-ce qui a changé ?C'est vrai que l'inquiétude de la société à l'égard des malades mentaux « difficiles » a toujours été. Ce qui a changé, c'est que nous sommes entrés dans un système managérial en psychiatrie et que, par manque d'argent, l'outil de soin, le secteur psychiatrique, l'hospitalisation à domicile.. sont remis en cause. La psychiatrie a toujours été le parent pauvre de la médecine, mais depuis 20 ans cela s'est aggravé !Même le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a reconnu et déploré, le 11 octobre, dans l'émission « France Europe Express » sur FR3, que, depuis des années, tous les partis au pouvoir sans exception ont eu le même souci de faire des économies en médecine en décidant, notamment de diminuer le nombre de…
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