Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 7 min.
Remis à Xavier Bertrand, le rapport « violence et santé » examine les relations existant entre les deux notions. Il souligne la nécessité de se doter d'outils de mesure fiables et complets et émet des recommandations pour améliorer la détection, la prévention et la prise en charge des personnes victimes de violences. Ses pistes devraient inspirer le programme d'actions « violence et santé » que le ministre de la santé devrait présenter en janvier prochain.
Entre « ignorance » et « urgence ». Remis il y a quelques semaines à Xavier Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités, par sa présidente Anne Tursz, directrice de recherche à l'Inserm, le rapport de synthèse des travaux du comité d'orientation « violence et santé » dresse un double constat (1). Premièrement, la France manque cruellement de connaissances fiables, transversales et exhaustives sur les relations entre violence et santé. Deuxièmement : l'ampleur du problème et la gravité de ses conséquences en termes de santé publique incitent à mettre en œuvre le plus rapidement possible un plan d'action. Cette étude, qui s'inscrit dans le droit-fil du « rapport mondial sur la…
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