Violences urbaines : syndicats et associations attendent des réponses de fond
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.06.2017Lecture : 6 min.
Alors que le gouvernement affiche sa fermeté après les émeutes qui ont éclaté dans les quartiers de France depuis le 27 octobre (1), les organisations du secteur social craignent que les dérives sécuritaires ne l'emportent sur les vraies réponses sociales.L'instauration de l'Etat d'urgence et les injonctions du ministre de l'Intérieur de voir expulser les étrangers « fauteurs de troubles » ont d'abord fait bondir les organisations de défense des droits de l'Homme et de lutte contre le racisme. Le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU a également vivement réagi aux recommandations de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse pour faire face au traitement judiciaire des mineurs interpellés (voir ce numéro). « La PJJ est sollicitée pour participer aux opérations de rétablissement de l'ordre public. A cette fin, il est demandé aux services une mobilisation exceptionnelle au détriment des prises en charge en cours », déplore le syndicat, qui fait circuler depuis plus de deux mois un « appel-pétition » contre « les choix sécuritaires faits par le gouvernement en matière de délinquance des mineurs ». « Des amalgames désastreux » Le renforcement…
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