Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 9 min.
Réagissant aux flambées de violence de ces deux dernières semaines, Philippe Ropers, directeur d'un service de prévention spécialisée et d'un service d'insertion, et Philippe Labbé, sociologue et auteur de plusieurs ouvrages sur les missions locales, pointent, chacun à leur façon, combien l'action des différents intervenants sociaux des « quartiers de relégation » ne peut que rester impuissante si elle n'est pas étayée par l'ensemble des politiques publiques et la société toute entière.
Philippe Ropers Directeur du service de prévention spécialiséeet du service insertion de l'association Sauvegarde 71« Une mission globale d'éducation » « Le propos a été lâché à plusieurs reprises ces derniers jours : les violences urbaines dont de nombreuses communes sont le théâtre signeraient l'échec de ces 25 dernières années de politique de la ville, et donc de prévention au sens large, qui n'auraient servi qu'à payer des vacances d'été aux "jeunes des cités ". Il est vrai que la structuration de la prévention et l'institutionnalisation de l'action de prévention spécialisée coïncident avec la volonté, dans les années 80, de prévenir les "étés chauds"…
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