Dilution des responsabilités » [entre l'Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux], « dispersion des financements », « éclatement des opérateurs », « grande instabilité » des règles associée à une « faiblesse des évaluations » : dans son dernier rapport consacré à l'aide au retour à l'emploi (1), rendu public le 2 novembre, le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CERC) ne ménage guère le système d'indemnisation et de lutte contre le chômage. L'instance présidée par Jacques Delors, sollicitée en juillet 2004 par Jean-Pierre Raffarin, est formelle : « la situation du chômage et la complexité du système d'aide au retour à l'emploi nécessitent une réforme en profondeur, afin de
redonner au système plus de cohérence, de lisibilité, de stabilité et donc d'efficacité
». Plus précisément, suggère le CERC, trois réformes doivent être menées conjointement : celle des revenus de remplacement, celle de l'accompagnement des demandeurs d'emploi et celle de la gouvernance du service public de l'emploi. Un appel lancé aux politiques, bien entendu, mais aussi aux partenaires sociaux, qui ont entamé le 8 novembre les négociations…
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