Le mouvement associatif veut être reconnu comme interlocuteur sur les politiques de l'emploi
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
C'est avec un « sentiment de crise » et de profonde incompréhension du rôle des associations par les pouvoirs publics que la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA) (1) a présenté, le 7 novembre, ses cinq propositions « pour développer l'emploi dans les associations en tant que facteur de cohésion sociale ». Avec un préalable, rappelé par le groupe de travail qui planche depuis un an sur le sujet :pour une association, l'emploi n'est pas une finalité, mais un moyen au service de son projet et de son ambition collective. Et un corollaire : développer l'emploi dans les associations, ce n'est pas uniquement multiplier les contrats aidés, mais d'abord maintenir les emplois fixes et qualifiés. Ce n'est pas avec des jeunes eux-mêmes en difficulté d'insertion que l'on peut faire du soutien scolaire ou accompagner des personnes âgées dépendantes, remarquent les acteurs de terrain.Contradiction extravagante « Or, actuellement, on marche sur la tête », estime Jean-Pierre Worms, président de la Fonda, qui parle aussi de « contradiction extravagante. D'un côté, les pouvoirs publics sont conscients qu'ils ont besoin de la dynamique associative pour créer du lien social et mettre…
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