Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 4 min.
Il a fallu que les quartiers s'enflamment à nouveau pour que les associations et les travailleurs sociaux soient entendus sur la situation de crise. Loin de se satisfaire du rétablissement des moyens qu'on leur avait supprimés, ils réitèrent leur demande d'une politique publique cohérente et continue.
A la fois expression prévisible d'un sentiment d'exclusion et explosion suprenante de « violence urbaine », les événements qui se sont succédé depuis le 27 octobre à Clichy-sous-bois (Seine-Saint-Denis) à la suite du décès de deux adolescents, avant de se généraliser à près de 300 communes, ont fait l'objet de toutes les interprétations. Les acteurs sociaux, eux, y ont vu la traduction d'une imbrication de phénomènes qu'ils vivent au quotidien.Désertion des quartiers dits sensibles par les pouvoirs publics, échec de la politique de la ville, des politiques éducatives, d'insertion et de logement, coupes claires dans les subsides des associations, discriminations... Tels sont pour les travailleurs sociaux et les édiles en première ligne - de droite comme de gauche - les principaux facteurs de cet enchaînement de violences, qu'ils expliquent…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques