La mobilité des habitants des zones urbaines sensibles accentue la concentration de personnes fragiles
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Publié le : Dernière Mise à jour : 13.09.2017Lecture : 3 min.
« La politique de la ville a déjà une trentaine d'années. Beaucoup d'études et de monographies ont été réalisées, mais il n'y a pas d'évaluation rigoureuse. Nous sommes en train de la bâtir », a estimé Bernadette Malgorn, préfète de la région Bretagne, en présentant, le 24 octobre, le deuxième rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS), dont elle préside le conseil d'orientation (1). Ce volumineux document rassemble les données disponibles sur les quartiers sensibles et confirme ou renforce les constats réalisés l'an dernier (2). Le taux de chômage (21 %), plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale, augmente encore de un point en 2004, du fait de la baisse des emplois aidés mais surtout de celle des emplois non aidés du secteur marchand. La part des ménages non imposés atteint 57 %, contre 40 % en moyenne nationale. Les faits de délinquance constatés s'élèvent à 68 pour 1 000 habitants, contre 47 ‰ en moyenne en métropole. Les indicateurs scolaires révèlent aussi « la permanence des phénomènes de ségrégation spatiale ».Deux études apportent de nouveaux éléments à l'analyse. L'une souligne la mobilité résidentielle importante des habitants des ZUS,…
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