Lutte contre la récidive : d'abord une question de moyens
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Les syndicats représentatifs des personnels de l'administration pénitentiaire redoutent les effets de la proposition de loi sur la récidive des infractions pénales, adoptée en seconde lecture le 13 octobre à l'Assemblée nationale (1). Pour le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU, ce texte aura « pour conséquence évidente et immédiate l'augmentation du nombre de personnes détenues », en raison de l'allongement des peines, de la limitation pour le condamné du nombre de sursis avec mise à l'épreuve et du recours systématique au mandat de dépôt (l'incarcération serait effective dès le prononcé de la peine pour les récidivistes condamnés pour un délit sexuel ou pour des faits de violence). Le syndicat estime que l'arsenal législatif français est déjà important, et que « seuls manquent les moyens de le mettre en œuvre, notamment par le biais de nouvelles formes de suivi ».Pour lutter véritablement contre la récidive, il faudrait d'abord appliquer le suivi socio-judiciaire et pour cela disposer d'un nombre suffisant de « médecins référents et de travailleurs sociaux, dans la prison et aussi à l'extérieur de la prison », ajoute l'Union…
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