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Plus d'un quart des détenus ont recours aux soins de santé mentale

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Recours plus fréquents aux soins, hospitalisations moins nombreuses, gestion de la violence différente... La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) dresse le tableau de la prise en charge de la santé mentale des détenus en 2003 (1). Sur les 85 000 entrants en prison, 63 % ont bénéficié d'un entretien destiné à repérer d'éventuels troubles psychiatriques, effectué par l'un des 26 services médico-psychologiques régionaux (SMPR) ou par les unités de consultations et de soins ambulatoires (UCSA) (2). Dans seulement deux SMPR, cet entretien est exclusivement conduit par un médecin.Parmi tous ces détenus, quels sont ceux qui nécessitent des soins psychiatriques ? La DREES estime que 27 % recourent aux soins de santé mentale, soit un taux dix fois supérieur à celui observé dans la population générale. Une nette différence expliquée par les caractéristiques démographiques et sociales de la population incarcérée (54 % des entrants en 2003 déclarent consommer au moins une substance psycho-active), mais aussi par l'incarcération elle-même. Reste que cette probabilité de recourir aux soins psychiatriques est, en raison d'un accès favorisé, plus élevée…
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