Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 16 min.
Plusieurs conseils généraux ont créé leur propre service pour gérer en direct tout ou partie de la prévention spécialisée mise en œuvre sur leur territoire. Défaillance associative et/ou volontarisme politique expliquent leur choix d'internaliser cette mission. Une option qui suscite maints débats.
« Lors d'un congrès de la prévention spécialisée en 1982, mon directeur m'avait interdit de dire que j'étais éducateur dans le public, de peur que je me fasse lyncher ! », se souvient Jean-Philippe Riou, directeur du service de prévention spécialisée du conseil général du Rhône. « Etre de la fonction publique, c'était être des parias ; on était à peine tolérés dans le champ de la prév'. La suspicion régnait, confirme Philippe Morin, responsable du service de prévention spécialisée de l'Etablissement public départemental autonome (EPDA) « Le village du Fier », en Haute-Savoie. Aujourd'hui, le mot suspicion est un peu fort. Nous avons démontré sur le terrain que nous pouvions être des défenseurs de cette action. Pour autant, l'idée subsiste, au moins au niveau national, qu'une vraie prévention spécialisée serait menée par les associations. »…
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