Première réunion du CNLE élargi : les associations dans l'expectative
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Si les acteurs de la lutte contre l'ex- clusion l'ont indéniablement apprécié, ils ont toutefois accueilli avec mesure le signe de reconnaissance qu'a constitué la présence de Dominique de Villepin - une première pour un chef du gouvernement - à la réunion du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) du 16 septembre. « Les pouvoirs publics ont notamment cherché à apaiser le mécontentement qui régnait au sein du CNLE depuis quelques mois », estime Bruno Grouès, chargé de mission à l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) et coordinateur du réseau Alerte. Il accueille également avec prudence l'affichage social du Premier ministre (voir ce numéro) : « Le coeur de la politique actuelle reste libérale. On sent bien que l'obsession du gouvernement est d'activer les dépenses passives, de faire en sorte que chaque aide serve au retour à l'emploi. » Le Medef pris au motLes associations, qui aborderont avec vigilance cette réflexion « majeure » (selon les termes du Premier ministre) sur le retour au travail des plus précaires, ont salué la présence de Laurence Parisot, numéro un du Medef.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques