Chantier école dénonce les incohérences de la mise en œuvre du contrat d'avenir
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
L'association Chantier école (1), qui mène actuellement une enquête au sein de son réseau sur la mise en œuvre des contrats aidés créés par le plan de cohésion sociale, constate des incohérences qui mettent les chantiers et les ateliers d'insertion « dans une impasse paradoxale ».Le coût résiduel de ces contrats, déplore-t-elle en premier lieu, reste, contrairement aux promesses de Jean-Louis Borloo, supérieur à celui des anciens contrats emploi-solidarité et contrats emploi consolidé (2). En outre « malgré la loi, les représentants des réseaux ne sont toujours pas présents au sein du service public régional de l'emploi, [ce qui nuit] à une concertation territoriale indispensable pour le maintien de ces activités d'insertion ». Chantier école relève une absence de coordination entre les services de l'Etat et les départements, avec « des conséquences catastrophiques sur l'activité des structures ». Alors que les contrats d'avenir sont destinés à tous les bénéficiaires de minima sociaux, les départements, responsables de la gestion du RMI, semblent rechigner à s'y investir. « Nous assistons à un bras de fer dans lequel nous sommes pris en otage », explique Philippe Louveau, délégué…
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