Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Alors que les commissions départementales de l'éducation spéciale (CDES) sont appelées à disparaître en tant que telles pour se fondre, au 1er janvier 2006, dans les nouvelles commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées, le ministère de la Santé et des Solidarités livre leur bilan d'activité pour l'année scolaire 2002-2003, du moins au plan quantitatif (1). Avec 295 000 décisions et avis rendus, pour 198 000 enfants et adolescents handicapés, celle-ci est en hausse de 4 % en un an. Un mouvement qui s'explique largement par la réforme de l'allocation d'éducation spéciale (AES), entrée en vigueur à partir du 1er avril 2002 (2), et qui a suscité beaucoup de saisines. Au total, les demandes concernant l'AES représentent 36 % des dossiers, derrière les problèmes d'orientation (39 %). Les autres sollicitations portent sur la carte d'invalidité (7%) et les questions diverses (18 %).Actualité oblige : les 113 000 demandes enregistrées pour l'AES (3) représentent un bond de 20 % en un an. Mais la hausse des dossiers est continue depuis le début des années 90. Au total, fin 2003, 138 500 jeunes ouvrent droit à l'AES. Parmi eux , 126 000 bénéficient d'une allocation mensuelle,…
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