Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 1 min.
Le Conseil européen des réfugiés et exilés (ECRE) (1), qui regroupe 76 organisations non gouvernementales dans 30 pays européens (2), émet un avis très mitigé sur les propositions de la Commission en matière d'immigration et d'asile (voir ce numéro). « Elles sont contradictoires », considère Peer Baneke, secrétaire général d'ECRE. « La Commission propose des règles communes pour expulser les déboutés du droit d'asile quand leurs chances d'être reconnus comme réfugiés varient énormément dans l'Union. » Elle prône une meilleure intégration « tout en ignorant que l'usage étendu de la détention et le caractère inefficace et injuste des procédures d'asile aggravent le fossé entre les réfugiés et leurs hôtes », ajoute-t-il. Pour ECRE, une intégration réussie suppose une compréhension commune des valeurs fondamentales. Mais, insiste l'organisation, les « gouvernements européens doivent reconnaître que l'intégration est sapée quand la population (immigrée) est marginalisée, qu'une image négative est véhiculée par les médias, qu'existent une antipathie politique, un cadre légal peu sécurisé, un manque d'opportunités en matière d'emploi et d'éducation ».Sur la proposition de directive sur…
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