Les mesures en faveur des élèves en difficulté accueillies avec méfiance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
« Il y a quand même du gâchis. » S'il se félicite que le besoin d'accompagner les élèves en difficulté soit reconnu, Gilles Cervera, président du Réseau national des communautés éducatives (RNCE) (1), n'en est pas moins irrité par l'annonce de 45 000 « emplois vie scolaire » (voir ce numéro). « On revient aux emplois-jeunes avec une nouvelle appellation, on a perdu deux ans. A croire que le terrain n'est entendu que pour des motifs de résorption du chômage. » A cela près que les nouveaux emplois créés par Gilles de Robien sont destinés à des personnes non qualifiées : « On perd l'enrichissement qu'il y avait avec les emplois-jeunes en risquant un emboîtement de fragilités. » Quant au dispositif de réussite éducative (voir ce numéro), le président du RNCE espère qu'il ne se limitera pas à un effet d'annonce. « Le dispositif n'est pas inscrit en loi de finances initiale. Mais si l'argent arrive là où les équipes se mobilisent, avec une évaluation a posteriori, j'estime, étant habitué aux montages de dispositifs bricolés, que ce sera un grand progrès! » Les besoins sont suffisamment importants, selon lui, pour que le dispositif de Jean-Louis Borloo puisse s'articuler avec le travail…
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