Le principe de la journée de solidarité doit être maintenu » mais « gagnerait à être plus souple, plus lisible et plus équitable qu'en 2005 ». C'est ce qui ressort du rapport, remis au Premier ministre le 19 juillet, du comité de suivi et d'évaluation de la journée de solidarité instituée par loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées (1). Le document dresse le bilan du dispositif tel qu'il a été appliqué cette année et propose des pistes pour l'assouplir pour 2006, tout en émettant également quelques réflexions sur la prise en charge de la dépendance à long terme.Un bilan mitigé pour 2005
« Plutôt que de recourir aux prélèvements obligatoires sans création de richesses, le choix a été fait [...] de travailler une journée de plus, pour créer de la valeur ajoutée consacrée à la solidarité à l'égard des personnes âgées et handicapées », rappelle d'abord le comité de suivi présidé par Jean Leonetti, député UMP des Alpes-Maritimes. Celle-ci devait être fixée, pour mémoire, par les employeurs en concertation avec les syndicats et, à défaut d'accord, le lundi de Pentecôte devait être retenu. Mais cette faculté…
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