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Pour l'OFCE, chômage de masse et sous-emploi expliquent en partie la persistance de la pauvreté

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« Si le Rmiste ne travaille pas, ce n'est pas parce qu'il estime que l'emploi n'est pas assez rémunérateur, mais bien parce qu'il n'en a pas trouvé et n'a plus l'espoir d'en trouver un. » Une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) (1) a voulu tordre le cou à une idée qui sous-tend la proposition du rapport Hirsch d'instaurer un revenu de solidarité active afin de rendre le travail financièrement plus attractif qu'il ne l'est actuellement pour les « individus pauvres inactifs (qui vivent de l'assistance)  » (2). Cette proposition repose, estiment les auteurs de l'étude, sur « l'hypothèse qu'un Rmiste se voyant garantir un avantage financier dès la première heure travaillée va se réinsérer sur le marché du travail et sortir de la pauvreté ». Hypothèse que les chercheurs contestent fortement.Tout d'abord parce que, laissant entendre que les allocataires de minima sociaux ne travaillent pas parce qu'ils ne trouvent pas l'emploi assez rémunérateur, « elle occulte la raison de fond qui explique en grande partie la persistance de la pauvreté, à savoir le chômage de masse et le sous-emploi ». En outre, précise l'étude, la recherche d'un emploi elle-même,…
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