Levée de boucliers contre le concept de « pays sûr »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Les réactions associatives à l'adoption, le 30 juin, par le conseil d'administration de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), d'une liste de 12 pays sûrs (voir ce numéro), ne se sont pas fait attendre. Les organisations de défense des étrangers avaient déjà préparé leur réplique lorsqu'une première liste avait été dévoilée. « France terre d'asile, conformément à ce que j'avais annoncé il y a un mois, va engager toutes les actions contentieuses qu'elle jugera utiles », annonce Pierre Henry, directeur général de l'association (1). Il estime que le notion de « pays sûr » n'est pas compatible avec la définition du réfugié donnée par la convention de Genève, « toute entière fondée sur le principe de l'examen individuel des cas, abstraction faite de toute appartenance à une nationalité ». « Indépendamment du débat sur la nature de "pays d'origine sûr" avec les ONG qui n'a pas eu lieu », Forum réfugiés (2) juge prématuré de faire figurer dans cette liste certains pays comme l'Inde, le Mali, la Georgie et la Bosnie-Herzégovine. La Coordination française pour le droit d'asile (CFDA) (3) ajoute même que le taux d'accord du statut de réfugié pour les demandeurs…
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