Le développement des permanences d'associations d'aide aux victimes dans les services de police et de gendarmerie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 22.09.2017Lecture : 3 min.
Peu avant d'être nommé Premier ministre, Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, avait demandé aux préfets, par voie de circulaire, de développer le dispositif des permanences d'associations d'aide aux victimes dans les services de police et les unités de gendarmerie, tel que prévu par la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure du 29 août 2002. Un dispositif considéré comme une « priorité » et un « gage d'efficacité et de qualité de la prise en charge des victimes ».La circulaire indique tout d'abord qu'un protocole national entre le ministère et l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem) a été signé le 25 mai dernier afin d' « ancrer encore davantage cette priorité dans les missions des services de sécurité ». Objectif : mettre en place, « en lien étroit avec l'autorité judiciaire », des points d'accueil assurés par des associations d'aide aux victimes œuvrant sur les territoires de compétence de ces services. Et ce, en cohérence avec le schéma départemental d'aide aux victimes existant ou à venir. Ces lieux, recommande l'administration, doivent être situés « au plus près de l'accueil policier » afin que les victimes puissent…
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