Recevoir la newsletter

La Cour de cassation reconnaît l'applicabilité directe des articles 3-1 et 12-2 de la convention internationale des droits de l'enfant

Article réservé aux abonnés

Pour le président de l'Association DEI-France (1), le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig, c'est un revirement «  historique » de la Cour de cassation. Depuis 1993, la Haute Juridiction refusait en effet de reconnaître que la convention de New York du 26 janvier 1990 sur les droits de l'enfant était d'application directe. Or, dans deux récentes décisions - du 18 mai et du 14 juin -, elle vient de considérer que les articles 3-1 et 12-2 de ce texte international sont directement applicables. Le premier porte sur la reconnaissance de l'intérêt supérieur de l'enfant et le second précise que, l'enfant ayant droit à sa libre expression, « la possibilité d'être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l'intéressant » lui est ouverte.Le premier arrêt ouvre la voie. Outre une référence, dans son visa (2), à l'article 3-1 de la convention, la Haute Cour indique ensuite, dans le corps de son arrêt, que « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale », reprenant ainsi quasiment tel quel le texte de l'article 3-1. Elle en conclut ensuite que la prise en compte de cette considération s'impose à la cour…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur